Les dirigeants de fédérations sportives ont la lourde tâche de développer leur domaine tout en obtenant des résultats probants. Et à ce jeu, les dirigeants de la FTF (Fédération Togolaise de Football) ont su briller autant de la bonne que de la mauvaise manière. Leur nombre dépasse le nombre de joueurs d’une équipe de football. Mais point d’empressement, parlons préalablement de l’association cible.
Quelle origine et quelle mission ?
Tout domaine d’activité se doit pour éviter d’être démuni, d’avoir un couvre-chef. Le Togo n’avait donc rien de la sorte avant 1960. Le Football Togolais d’antan était alors piloté par le District territorial de Football du Togo. Ce n’est que le 24 Janvier 1960, que l’association nommée ‘’Fédération Togolaise de Football’’. La mission est simple quoique compliquée : « regrouper les clubs de football du Togo et organiser les compétitions nationales et internationales ». Certes la FTF dans les règles de l’art a adhéré à la FIFA depuis 1962 puis à la CAF en 1963.
Le commando aux commandes
Un couvre-chef a aussi besoin d’être bien tenu pour être stable et solide. Dès sa création, la FTF a eu à sa tête Godfried Foli Ekue(1960-1971), puis après lui 12 autres dirigeants y compris l’actuel.
Je cite : Séyi Mèmène(1971-1972) ; Antoine Anani Matthia (1972-1974) ; Hyppolite Ayité Kouevi (1974-1977) ; Séyi Mèmène et Antoine Anani Matthia (1977-1982) ; Kodjovi Agbeley (1982-1984) ; Zoumaro Gnofame (1984-1989) ; Agbéwanou Edoh (1989-1992) ;Séyi Mèmène (1992-1998).
La vague des anciens, la vague de fraîcheur ! Pourquoi une telle affirmation ?
Simplement parce que c’est la vague de dirigeants qui montre le plus de points positifs.
Seyi Mèmène représente celui qui a le plus réitéré son mandat au devant de la FTF et le premier à avoir qualifié l’équipe Togolaise à une phase finale de la CAN en 1972 avec un habitué de nos dossiers : Dr Kaolo. Durant son mandat le Togo s’est également qualifié à la CAN en 1998 puis d’autres compétitions encore.
Sous la direction de Gnofame, les Eperviers ont eu à se qualifier aussi en 1984, 1986 et 1988 à la Coupe d’Afrique.
La seconde vague, ou la décadence des dirigeants de la FTF
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle génération a su apporter un vent nouveau au football togolais. Un vent de magouilles et de gestion calamiteuse. Parmi les dirigeants plus récents on dénote :
- Rock Balakiyem Gnassingbé (1998-2007) ;
- Tata Adaglo Avlessi (2007-2008) ;
- Rock Balakiyem Gnassingbé (2009-2011) ;
- Gabriel Mawulawoè Ameyi (2010-2014) ;
- Antoine Folly et Horatio Freitas (2015-2016).
Commençons par le premier de la nouvelle génération. Rock Balakiyem, certes a pu mener le football Togolais d’une main de fer puisque la participation du Togo à la coupe du monde en 2006 reste mémorable. Toutefois, sa direction a été sujette à beaucoup de critiques notamment sur la gestion interne de l’association. Des dysfonctionnements internes, plusieurs démissions de ses collaborateurs le critiquant, la polémique nationale incitant à la démission de tous les membres et même un non-respect des statuts et règlements lui a été reproché.
Autrement dit la FTF a débuté sa chute vers le bas avec lui puisqu’il a succédé à Mèmène.
On croyait avoir vu le pire avec Rock, on se trompait lourdement. Après lui, on ne parlera même pas de montagnes russes mais plutôt de slalom. On aura Tata Adaglo Avlessi qui aura quand même eu le plus court mandat de l’histoire. Mais bon il faut croire qu’il a vite échappé aux problèmes !
Désormais la descente mène vers celui qui aura été « un paria aux yeux de la Fédération Internationale de Football Association ». Gabriel Mawulawoè Ameyi, véritable paradoxe au vu de toute la polémique autour de lui mais pourtant un règne plus long qu’Avléssi ! Il aura véritablement contribué à ternir l’image des dirigeants de la FTF.
Améyi aura été le directeur qui aura eu le plus de différents avec la FIFA qui a failli arrêter de subventionner la FTF.
Le président Ameyi a été accusé de non justification de dépenses mirobolantes sur les fonds censés booster le football Togolais. Les plaintes de la FIFA semblent montrer des demandes incessantes de fonds mais dont les dépenses sont toujours intraçables. Au point où des représentants de la FIFA fassent le déplacement sur Lomé à son insu pour faire des mises au point. Son mandat a donc été entaché ‘’de détournement de fonds’’.
Aujourd’hui, c’est le Colonel GuyKossi AKPOVY qui est à la tête de la FTF depuis son élection le 13 février 2016. Espérons qu’en tant que militaire, il suivra les pas du Général Séyi Mémène pour redresser la réputation de la FTF.
Il faut également reconnaître que ces dirigeants malgré leur noble mission sont souvent confrontés avec la FTF à des problèmes de budget, des conflits internes avec les joueurs de la sélection nationale, les entraîneurs etc… Servant de médiateurs entre le football et le gouvernement aussi, ils se doivent de prendre des décisions draconiennes perpétuellement pour refléter une image positive du football Togolais à l’extérieur.
Ce pourquoi, malgré tout, in nous faut témoigner un profond respect à leur hargne car le football Togolais a toutefois réussi à se faire un beau petit palmarès.
En effet, les éperviers du Togo rassemblent quand même :
Huit (8) participations à la CAN dont un quart de finale disputé, une participation à la coupe du monde en 2006, des participations aux jeux africains de Brazaville en 1965, au tournoi des nations, à la coupe Félix Houphouët-Boigny, à la coupe du monde/CAN junior et bien d’autres encore.
Bonjour chers freres .
Puis je avoir le numero du journaliste qui a monte Lalegendede Apeti Edmond Dit Dr Kaolo.
Pour lui confier un dossier
Djagba Dessong K Henri
Mon mail des.djagba@yahoo.fr
Bonjour, écrivez au +228 91648029 sur whatsapp.