Ouvert, le 11 septembre dernier, le dépôt des candidatures pour l’élection à la Présidence de la CAF se poursuit jusqu’au 12 novembre prochain. Dans 3 jours donc. Et jusqu’au vendredi 6 novembre dernier, Ahmad Ahmad, le président sortant, était le seul déclaré à la présidence l’an prochain.
Tout a chamboulé ce week-end avec l’entrée en jeu de deux nouvelles figures du football africain.
Dans un premier temps, c’est la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) qui a annoncé qu’elle parraine la candidature de son ancien président Jacques Anouma. Après un échec en 2012, l’Ivoirien veut encore une fois tenter sa chance.
Les choses en était là, quand ce lundi 9 novembre 2020, la Fédération sud-africaine de football (SAFA) conforma la candidature de Patrice Motsepe, propriétaire et président de Mamelodi Sundowns. Selon les indiscrétions, le milliardaire sud-africain a, par ailleurs, les soutiens du Nigeria, de la Sierra Leone et du Botswana pour sa candidature.
Le président sortant étant le seul en lice, il y a 3 jours, ils sont actuellement 3 à lorgner la présidence de la CAF le 12 mars prochain. Aussi, le nom du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, revient avec insistance pour une possible candidature. Les prochains trois jours nous réservent bien de choses dans le cadre de cette élection.
Le Malgache a pris la tête de l’institution en mars 2017 en détrônant le Camerounais Issa Hayatou (1988-2017). Décidé à insuffler une nouvelle impulsion à la CAF, Ahmad a entrepris un tas de réformes au sein de l’institution. Notamment le passage de la Coupe d’Afrique des nations de 16 à 24 équipes. Son mandat a été aussi entaché par des affaires de corruption. Sa mise en garde-à-vue à Paris dans le cadre de l’un de ces dossiers avait fait grand bruit.