Avec près d’une vingtaine d’équipes entraînées (clubs comme sélections), Claude Marie François Le Roy n’a que dans son palmares quatre titres:
– Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des Nations en 1985 avec le Cameroun.
– Vainqueur de la CAN en 1988 toujours avec le Cameroun.
– Vainqueur de la Coupe Amilcar Cabral en 1991 avec le Sénégal.
– Vainqueur de la Coupe du Golfe des Nations en 2009 avec Oman.
Toutefois, de par ses agissements dans d’autres domaines, il est plus bien dans la posture d’un businessman. Il n’y a qu’à voir l’affaire Racing Club de Strasbourg. Affaire de transferts frauduleux des joueurs dans laquelle il est accusé d’usage et complicité de faux et est amendé de 15.000 d’euros.
Claude use de son statut d’entraîneur et pour proposer ou chercher des club à des joueurs dont les contrats ne sont pas dans les normes. J’en veux pour preuves, les transferts de Pierre Njanka et de Joseph N’Do à Strasbourg.
Fait – il pas pareil avec des joueurs togolais? Des investigations le confirmeront ou l’infirmeront.
Par ailleurs, Claude pilote un projet au Togo dénommé « graines du Togo ». Selon lui, ce projet (financé à coup de millions et vers qui toutes les grosses sociétés étatiques accourent) vise à fournir des joueurs aux sélections nationales du Togo. Projet à l’issue duquel 1 ou 2 joueurs sortent chaque année. Combien de joueurs parviendra – t – il à détecter durant son existence sur cette terre vu qu’il a déjà plus de 71 ans? Ouvrons les yeux. Que sont devenues les graines de l’année dernière, Atsou Yao Feshal et Gaké Ami Reine? Sûrement elles sont retournées dans leurs cases de départ. Détecter des joueurs pour mettre sur pieds des équipes nationales est – il des prérogatives d’un sélectionneur ou d’une direction technique nationale? Au moment où Claude lançait son fameux projet le Togo disposait quoiqu’on en dise d’une direction technique nationale. Pour devoir de mémoire, le jour du lancement de graines du Togo à Lomé, le directeur technique national d’alors lançait un projet similaire à Tsévié.
Une autre activité menée par Claude est la nuit des mercis. Une activité au cours de laquelle il récompense des acteurs du football au Togo. Parmi ses lauréats on retrouve le président de la Fédération Togolaise de Football, Guy Akpovy. Entre un entraîneur et un président de fédération, qui est sous l’autre et qui doit en principe décorer ou récompenser l’autre? Mon interrogation demeure car n’ayant pas encore une réponse probante. Derrière tout ceci, des sponsors sont là pour financer le projet d’un individu alors que toute une institution (la FTF par exemple) est là manquant des moyens pour mener à bien ses activités…
Ce pourquoi Claude est à Lomé serait d’aider le football togolais à franchir d’autres paliers mais regrettablement cela ne se sent pas. Les différents classements FIFA depuis avril 2016, date de son atterrissage au Togo, jusqu’aujourd’hui en disent long. Sans occulter aussi le chapeau dans lequel loge le Togo pour le tirage au sort des éliminatoires de la coupe du monde de 2022 dans la zone Afrique.
Au vu de ce qui précède, Claude est – il toujours un entraîneur ou un businessman? A chacun de tirer sa conclusion.
A bon entendeur, salut!
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