Cet article ambitionne être à double sens. Montrer les mérites d’un grand homme du monde sportif Togolais oublié et mettre en avant la grande nécessité de sa survie. Je nomme DOSSOUVI Komi, cycliste Togolais né le 13 Mars 1975 à Aneho.
Son domaine de prédilection et ses accomplissements
Dossouvi s’est adonné très jeune à une discipline sportive qui n’est autre que le cyclisme. Ce sport a pour principe de parcourir des distances en plusieurs kilomètres sur une bicyclette. On peut alors deviner assez aisément qu’il faut une condition physique non négligeable.
En 1991, âgé de 16 ans Komi a été le plus jeune coureur à participer au tour cycliste international du Togo. Puis à 18 ans il gagne son premier maillot, une marque louable pour tout coureur cycliste.
Continuant son bout de chemin, Komi a eu à remporter le troisième (3ème) et quatrième (4ème) tour du Bénin. La même année dans son pays natal il remporte la première étape du tour du Togo et le classement général.
Komi n’a pas fait des preuves qu’au Togo et dans son pays voisin, il a également été classé 10ème dans à une étape en participant au tour du Faso. Les compétitions se sont enchaînées pour le jeune Komi qui participe à la 7ème étape du tour du Togo et qui finit 3ème du championnat du Togo.
Objet de sa singularité
Chaque sportif a ses spécificités. Pourquoi doit-on garder son nom en mémoire ? Parce qu’il s’est investi en tant que sportif, en tant que fils de la terre de nos aïeux il s’est surpassé pour porter les couleurs de son pays et aspirer à des victoires internationales.
Ce qu’il faut retenir de lui est qu’il a été champion cycliste du tour du Togo en 1998 et le plus jeune coureur à marquer l’histoire du cyclisme Togolais.
Que devient-il ?
Le schéma le plus représentatif de la carrière d’un sportif est de le voir à la fin avec un palmarès fourni, des apparitions médiatiques, des actions humanitaires, et une bonne condition financière.
Hélas ! Komi Dossouvi est loin du quart du compte. Son corps le lâche ! Un corps qui a été investi pour la cause sportive, investi pour une cause nationale.
Des efforts d’une carrière qui le mènent aux oubliettes d’un peuple qui suit le cours normal de son histoire pendant qu’un de ses fils se bat entre la vie et la mort à Tokoin Gbadago et encore en maison familiale. Suite à une crise, le grand sportif d’antan se retrouve paralysé d’un côté entier du corps. Mais rien n’est perdu…
La fortune ne fait pas l’épanouissement complet. Une santé de fer, entouré de proches aimants et de l’attention d’un peuple dont on est le fils devrait suffire.
À notre très cher Dossouvi il manque quoi ? Que son soma se rétablisse et qu’on soit attentif à lui.
Notre souhait, au nom de tout ce peuple est qu’il aille mieux que maintenant.
Contribuons financièrement… Nous le faisons si souvent, pourquoi pas avec lui ? Faire une action humanitaire pour une personne qui s’est battue dans sa vie et qui est impuissant aujourd’hui est significative.
Contact direct pour contribution : 90 06 61 78
Gratitude d’avance.
C’est un sportif que j’ai connu quand il recevait le 1er prix du tour du Togo, parrainé par le port autonome de Lomé.
La question du devenir de nos sportifs est cruciale et elle se pose toujours. Le cas Kpalongo n’est qu’un exemple. D’autres sportifs sont à l’ombre et rasent les murs.
Question à deux niveaux :
1. Préparer l’après
2. Que fait l’État ?
Merci pour ce billet qui nous éveille. Des démarches peuvent être faites à l’endroit de la fédération du cyclisme.
Je ferai ma part.
Ce numéro direct est-il celui de l’intéressé? Au lieu des contributions financières isolées qui ne serviront pas à grand chose, ne pourrait-on pas mettre en place un compte pour collecter des fonds pour son traitement médical puis pour l’aider à lancer une activité génératrice de revenu?
Il s’agit bien de son numéro direct. Nous avons pris le temps de vérifier