Fin de la première manche du championnat national de football de la première division ce 12 janvier 2020 avec un ajustement ce mercredi 15 janvier à Sokodé entre Sémassi et Togo Port.
Au terme de cette phase aller l’on peut se permettre de peindre le tableau de la compétition en blanc ou en noir. C’est selon le côté où l’on se trouve. Mais tout de même le bilan reste mitigé.
Sur le plan organisationnel, l’on peut tacler les dirigeants en disant qu’ils n’ont pas tenu leur promesse car rien n’est officialisé concernant l’aide promise aux clubs. Sur ce point les dirigeants des clubs sont complices de par leur silence parlant. Tout porte à croire qu’ils se plaisent des moyens mis à leur disposition.
Autre fait à ne pas occulter, il s’agit de la programmation de certaines rencontres qui des fois laisse à croire que cette programmation se fait sans conviction.
Lors de la phase aller l’on a constaté aussi de l’incongruité dans les états majors de certains clubs. Des dirigeants font plus confiance en des expatriés qu’en des autochtones. Et souvent ces expatriés finissent par décevoir. Le cas Gbohloé-su en dit long.
A la fin de cette phase, l’on a assisté à des changements à la tête de certains clubs. Deux cas sont touchants à ce niveau. Le premier est celui de Sara Sport de Bafilo où les gens ont préféré limoger un coach adjoint pour insuffisance de résultat et ont laissé le titulaire en place. Quelle contradiction! Et le dernier, le plus touchant, concerne le coach Adam Faziz de Koroki. Lui qui a préféré rendre le tablier pour avoir une vie sauve. Selon lui il reçoit beaucoup de menaces et d’intimidations.
Des déceptions on en a vu aucours de la première phase de notre championnat.
Le champion en titre et son dauphin.
Y a qu’à voir leur classement en ces 13 journées. ASCK 6è et Maranatha 10è. L’autre déception reste ce club portuaire qui lui aussi, après sa campagne continentale n’arrive plus à retrouver son latin. *Was passiert dort?*, dira l’Allemand. En termes clairs, que se passe – t – il?
La vraie réponse à cette inquiétude est loin d’être trouvée ou donnée par Notre modeste personne.
Plus loin l’ont peut dire que les attaquants des différents clubs lors de la première phase ont affiché un comportement de « paresseux ». En 13 journées le meilleur buteur n’a inscrit que 5 buts. Il s’agit du robot Coulibaly Abdoul Razak (de Dyto).
Avant de quitter cette kyrielle liste de déception, nous parlerons de ce club d’Atakpamé, Ifodjè, qui en D2 avait balayé tout sur son passage. Certains même l’ont qualifié d’aguicheur. Mais arrivé en élite, cette équipe s’engouffre et l’on commence par douter de leur performance en deuxième division surtout avec des penalties, une quinzaine au total.
Le monde étant borné, il n’y a eu pas que des déceptions, au contraire, nous avons aussi eu des surprises agréables lors cette phase aller.
Sans équivoque c’est Unisport, ce club, qui a épaté plus d’un de manière positive. Une seule défaite à Zowla en 13 matches. C’est tout simplement du woaw.
Un seul message à l’endroit de cette équipe, *l’humilité*. Que les joueurs aient leurs têtes sur leurs épaules, pas de grosses têtes donc. Le chemin qui reste à faire est assez long. Le coach Akpo Aziz a du pain sur la planche. Les équipes qu’il a battues l’attendent de pieds fermes et ont étudié son système de jeu. Aux dirigeants, qu’ils redoublent d’ardeur afin de mettre l’équipe dans les meilleures conditions pour la bataille finale.
Espérons que les équipes mal classées fassent de leur mieux pour soit étoffer leur effectif actuel soit remobiliser l’ensemble de l’équipe. Aux clubs en tête du classement, qu’ils réhaussent leur niveau de jeu pour que nous assistions à un championnat digne de ce nom.
A bon entendeur, salut!