Mis en difficulté par Félix Auger-Aliassime ce dimanche sur le court Philippe Chatrier, Rafael Nadal était dans l’obligation de se déployer en cinq sets pour venir à bout du Canadien (3-6, 6-3, 6-2, 3-6, 6-3 en 4 h 20). El Torero retrouvera mardi le numéro un mondial Novak Djokovic en quarts de finale de Roland-Garros.
Il y a eu de l’électricité dans l’air, mais simplement quelques lumières. Elle n’a fait de court-circuit malgré le match de titans, dimanche, sur le court Philippe-Chatrier. Parfois brillant, parfois inquiétant, l’Espagnol de 35 ans a eu besoin de 4 h 20 et de cinq sets pour se défaire de Félix Auger-Aliassime (3-6, 6-3, 6-2, 3-6, 6-3). D’abord en difficulté, plus rassurant dans les deuxième et troisième manches, le recordman de victoires en Grand Chelem (21) a replongé dans le quatrième.
Puis dans un sursaut, sur un Central tout acquis à sa cause, il a remis un petit coup d’accélération pour finalement breaker à 4-3 et s’imposer au terme d’un long marathon. Après ce combat monstrueux, le Majorquin retrouvera, mardi, le numéro un mondial Novak Djokovic, qui a facilement battu Diego Schwartzman (6-1, 6-3, 6-3) un peu plus tôt dans la journée.
Auger-Aliassime n’a jamais rien lâché
Des débuts de match un peu poussifs, Nadal en a déjà connu. Mais à ce point, c’est rare. Totalement déréglé en début de rencontre où il s’est retrouvé en délicatesse dans tous les domaines, l’Espagnol s’est mis à commettre des fautes inhabituelles (onze en cinq jeux). Lent, sans longueur de balle et avec une première balle (50 % de premières, 54 % de points gagnés sur sa première balle), le vainqueur de 13 Roland-Garros a accumulé le déchet dans son jeu.
Son revers, défaillant dans un premier temps et son coup droit, un peu trop court sur plusieurs séquences, ne lui ont pas permis de relever la tête. Une aubaine pour Auger-Aliassime, qui s’est beaucoup décalé sur son coup droit pour transpercer les défenses de Nadal.
La perte du premier set (ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2018 et un quart de finale contre Diego Schwartz man) en 57 minutes a eu le mérite de réveiller Nadal dans les deuxième et troisième manches. Remis à l’endroit, plus efficace au service et en retrouvant de la longueur, l’Espagnol a été en mesure de réagir. Et le Canadien, qui n’a jamais rien lâché, s’est battu sur chaque point en tentant de varier pour faire vaciller le monument espagnol. Pour ne rien rater de nos actualités, vous pouvez également visiter la page Facebook WeLoSport.