Battu en quatre sets par Casper Ruud, au terme d’un match héroïque terminé dans la douleur, sans ne plus pouvoir lever l’épaule droite, Jo-Wilfried Tsonga a livré un dernier combat beau et cruel, parfait symbole de sa carrière.
Il voulait être lui-même jusqu’au bout. Terminer l’aventure comme « Jo » l’avait commencée. Avec bravoure, avec panache, au milieu de la douleur et des étincelles, mais sans jamais céder un pouce d’espoir. Jo-Wilfried Tsonga n’a jamais sauté de classe à l’école de la facilité. Blessé à 19 ans, blessé souvent. Et au milieu de cela, une carrière immense, dix-huit années pros, que le môme de Savigné-l’Évêque, qui courait en brandissant une raquette de plage à deux ans, rêvait un jour de vivre sans jamais oser vraiment l’imaginer. « La blessure est presque devenue mon amie, je l’ai apprivoisée au fil du temps », disait-il mardi soir, deux heures après sa défaite face au n° 8 mondial, Casper Ruud, dans un sourire sans rancune, mais rempli d’un bonheur simple, apaisé.
Par ailleurs, notons que c’est peut-être le dernier match sur le circuit de big Joe, comme on le surnomme Jo-Wilfried Tsonga. Pour ne rien rater de nos actualités, vous pouvez également visiter la page Facebook WeLoSport.