Le fair-play financier va bientôt subir une cure de jouvence, comme le révélait, The New York Times, le 22 mars dernier. L’UEFA devrait valider le 7 avril prochain la nouvelle mouture du fair-play financier, avec la bénédiction de l’Association des Clubs Européens (ECA). Une aubaine pour une entité telle que le PSG ; une source de tracas pour un club comme le Barça.
Selon L’Equipe, l’UEFA devrait alléger les règles du fair-play lors de son prochain comité exécutif, le 7 avril prochain. Si le seuil de pertes autorisées devrait passer de 30 à 60 millions d’euros, une sorte de « salary cap » devrait aussi être imposée aux clubs. Ce nouveau système pourrait avantager les « nouveaux riches ». Le Président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi, qui a pesé, en tant que président de l’ECA, dans l’élaboration de cette nouvelle, l’attend en tout cas avec « impatience ».
Depuis son instauration en 2011, le fair-play financier n’avait que peu évolué. Jugé défaillant et même déclinant ces dernières années, le voilà de retour avec de nouvelles règles à observer dès l’exercice 2022-2023.
« Ces nouvelles règles sont conçues pour assurer un meilleur contrôle des coûts, tout en encourageant les investissements qui assureront l’avenir du football, se félicite Nasser Al-Khelaïfi, le président de l’ECA, lors de l’assemblée générale de l’Association européenne des clubs.
L’UEFA a intégré de nombreux commentaires de l’ECA, formulés au nom de tous les 240 clubs, y compris la façon dont les nouvelles règles doivent être simples, équitables, transparentes et applicables. »
Les nouvelles règles du fair-play financier
La nouvelle réglementation sera plus souple avec les nouvelles puissances tels que le Paris SG et Manchester City, quelque peu défavorisés avec l’ancienne version du fair-play financier. Ils seront désormais moins dépendants de l’écot de leurs actionnaires. Sous couvert de garanties apportées par leurs propriétaires respectifs, les clubs européens pourront désormais afficher jusqu’à 60 millions d’euros de déficit sur trois exercices comptables, une ardoise insignifiante pour le Qatar, par exemple…
Un salary cap progressif
En revanche, un club surendetté tel que le FC Barcelone va devoir composer dorénavant avec l’obligation de réduire son passif de 10% chaque année. Pas évident quand on sait que la dette catalane cumulée dépasse les 1,3 milliard d’euros. L’ensemble des institutions dans le viseur de l’UEFA devront du reste respecter un salary cap. A savoir un maximum de 90% des revenus consacrés à la masse salariale en 2023, puis 80% en 2024 pour atteindre l’objectif constant de 70% à l’horizon 2025.
Sans cela, les contrevenants pourront être sanctionnés. Les sanctions pourraient aller de la parte de points à un possible déclassement sur l’échelle européenne. Par exemple, un club qui ne serait pas dans les clous du fair-play financier pourrait se voir basculer de la Ligue des champions vers la Ligue Europa.
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