Selon les information du site Africafootunited, selon l’ancien gardien de but des Lions indomptables, la contestation de l’accord-cadre pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies 2021 engagée par l’assemblée générale de 2009 de la FECAFOOT devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), n’a aucune chance d’aboutir.
Après la signature le 22 octobre 2021 de l’accord-cadre pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies Cameroun 2021, plusieurs acteurs du football camerounais se revendiquant de l’Assemblée générale de 2009 de la FECAFOOT menacent de saisir le Tribunal arbitral du Sport pour contester la validité de ce document. Ces derniers ne reconnaissent pas Seidou Mbombo Njoya, président par intérim de la Fédération camerounaise de football comme la personne indiquée pour apposer sa signature au nom de l’instance faitière du football camerounais.
La menace a été agitée dans un communiqué rendu public le lundi 25 octobre 2021 par Me Leble Elomo Manga, l’avocat constitué par les contestataires. « Les membres concernés estiment qu’en reconnaissant M. Seidou Mbombo Njoya comme président de la Fécafoot, la CAF a violé l’article 11 de ses statuts », explique le technicien du droit. Cet article dispose en effet que « les membres des organes des Associations nationales ne peuvent être désignés que par voie d’élections ou de nomination internes. Les statuts des Associations doivent prévoir des dispositions assurant une indépendance totale pour ces élections ou nominations ». Selon l’avocat, c’est au Sénateur Albert Mbida désigné président du Comité exécutif provisoire par cette assemblée « fantoche » qui jouissait de la légalité nécessaire pour signer au nom de la FECAFOOT.
Décision du TAS
« La contestation de l’accord-cadre ne mènera pas du tout à une remise en cause de l’organisation de la CAN. Il faudrait savoir qu’un accord se signe entre deux parties. En l’occurrence ici trois parce qu’il y a quand même l’État qui vient couvrir sa Fédération, mais les deux sont censés être une seule partie et quand deux personnes majeures s’entendent, une troisième personne ne peut pas venir pour remettre en cause. » A-t-il indiqué au cours d’un échange avec la presse sportive africaine réunie au sein de la plateforme WhatsApp Afrique Football Médias.
« Si on a accepté cela, conclut le champion d’Afrique 1984, aujourd’hui, on ne peut pas remettre en cause la validité de la signature de Seidou Mbombo Njoya qui par ailleurs a d’ailleurs été accepté en d’autres circonstances. Donc, vous comprendrez que c’est une manœuvre qui ne prospèrera pas. »