Dans la nuit du mardi 29 mars 2022, la sélection nigériane de football a été éliminée à domicile par les Black Stars du Ghana, pour les barrages de la Coupe du monde.
Ce fiasco a suscité un soulèvement de colère dans le camp des supporters nigérians qui ont laissé le stade Moshood Abiola d’Abuja dans un mauvais état. Une enquête est ouverte pour situer les responsabilités.
Les autorités nigérianes ne comptent pas laisser impunis les actes de vandalisme perpétrés dans l’enceinte du stade Moshood Abiola d’Abuja mardi dernier. Dans une sortie médiatique ce mercredi, le ministre des sports a informé de la formation d’un comité d’enquête de neuf membres qui sera chargé de faire la lumière sur cette affaire. L’objectif est d’arriver à identifier les fautifs et de leur faire porter le chapeau de leurs actes.
« Les nigérians doivent cesser de détruire les biens du gouvernement. Toute personne identifiée comme coupable d’actes de vandalisme au stade national sera poursuivie par le gouvernement fédéral. Cela doit cesser », a dit le ministre Sunday Dare pour exprimer son mécontentement. Le Nigéria a laissé une mauvaise image après cette scène de violence, autant qu’il l’a fait en n’arrivant pas à se qualifier pour la Coupe du monde 2022.
« Je vous donne l’assurance que les mesures nécessaires seront prises pour résoudre les problèmes qui ont conduit à l’incapacité du Nigeria à se qualifier », a-t-il ajouté.
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