A cause de la pandémie, toutes les activités sportives sont en stand-by. Dans nos précédents articles, nous vous avons fait part de la fin de la saison des ligues.
Parlant de ligue, pas mal de togolais évoluent en première et deuxième ligue française. A la suite de cette crise, les saisons sont suspendues et cela affecte les classements.
Reims d’Alaixys Romao découvre la ligue Europa.
Dans toute histoire, il y a des gagnants et des perdants. Pour choisir le système de qualifications européennes, la LFP savait qu’elle allait léser certaines formations. L’Olympique Lyonnais quitterait donc la scène européenne pour la première fois depuis plus de 20 ans.
Et pour les bonnes nouvelles, le Stade de Reims découvrira la Ligue Europa pour la première fois, après plus de 40 ans d’absence sur la scène continentale. Le milieu du terrain togolais disputera donc pour la première fois la Ligue Europa.
Reims n’est pas le seul club qui a de bons résultats pour cette saison. Le Nîmes Olympique de Kevin Denkey aussi a réussi à s’infiltrer dans le classement le maintenant ainsi dans la course.
Le Nîmes Olympique maintenu
Le club de l’attaquant Kevin Denkey est officiellement maintenu. Classé 18e, au moment de la suspension de la compétition le 14 mars (28e journée), il est dorénavant maintenu.
Les Nîmois étaient dans une dynamique positive quand le championnat a donc été suspendu, mi-mars, avant d’être définitivement arrêté, cette semaine.
Pendant que de bonnes nouvelles se faufilent à l’horizon pour certains, certains sont mécontent car les classements ne sont du tout pas en leur faveur.
Le club de Mathieu Dossevi n’a pas pu avoir son ticket et est contraint de descendre en ligue 2
Le Toulouse Football-Club va descendre en ligue 2 cet été. Alors que le championnat est terminé, la LFP a annoncé la relégation du TFC.
Mécontent, le président du TFC Olivier Sadran envoi un courrier à la Fédération Française de Football et à la Ligue e Football Professionnel le 29 avril dernier.
« Toute décision de relégation fondée sur le classement provisoire au terme de la 27e ou de la 28e journée qui serait prononcée à l’encontre du TFC serait injuste, inéquitable et infondée en droit » a-t-il écrit.
Battu sur les pelouses de ligue 1, le TFC s’apprête donc à prendre les armes pour lutter sur le terrain juridique.
Gilles Sunu et Razak Boukari sauvés
Châteauroux quant à lui a aussi vu son sort scellé le Jeudi passé. Le conseil d’administration de la LFP a confirmé l’arrêt de la saison 2019-2020 et validé les classements. Le club de Gilles Sunu et de Razak Boukari termine 15e de Ligue 2.
Au contraire de beaucoup, le club de Châteauroux s’est, lui, montré discret pendant les semaines qui ont précédé cette communication, laissant les instances travailler : « Vu le contexte, disait Bruno Allègre, j’aurais aimé que certains fassent preuve de davantage de solidarité. Beaucoup ont préféré défendre leurs propres intérêts, c’est dommage. »
Voici donc à quoi ressemble le classement final arrêté à la 27e journée
1-PSG (qualifié en Ligue des champions)
2- OM (Ligue des champions)
3- Rennes (3e tour préliminaire Ligue des champions)
4- Lille (Ligue Europa)
5- Reims (Ligue Europa si la place réservée par le biais des Coupes est donnée au championnat)
6- Nice (Ligue Europa, idem que pour la 5e place)
…
18- Nîmes (barragiste si possible, maintenu si pas de barrage)
19- Amiens (relégué)
20- Toulouse (relégué)
Ce qui est sûr, que ce soit l’équipe d’Alaixys Romao, de Mathieu Dossevi, de Gilles Sunu ou encore Razak Boukari, La crise actuelle ne va évidemment pas simplifier la tâche à leurs dirigeants sur le plan financier.
Si l’arrêt du championnat permet d’éviter de prolonger les joueurs qui termineront leur contrat au 30 juin, qu’en sera-t-il après le 31 mai du chômage partiel dont bénéficient les clubs, comme beaucoup d’autres entreprises ?
Les partenaires, dont beaucoup se retrouvent aussi en difficultés économiquement, seront difficiles à trouver ou à reconduire. Les dates de redémarrage de la compétition données sous réserves les 22 (pour la L2) et 23 août (pour la L1) sous-entendent une reprise de l’entraînement au moins six semaines plus tôt.
Dans quelles conditions ? On ne le sait pas pour l’heure.
Les interrogations demeurent nombreuses mais comment pourrait-il en être autrement dans la terrible crise actuelle ?